Quelques souvenirs du voyage à Torrelavega
du 4 au 8 mai 2016
Le merveilleux site de la Magdalena à Santander n'était pas une surprise pour beaucoup d'entre nous, mais visiter le château fut réellement une découverte pour tous ! Pour le côté historique, la jeune guide parfaitement bilingue, répond à toutes nos attentes... Il convient seulement de préciser que les Espagnols pensent avoir payé deux fois ce château : la première fois en 1908 par souscription publique pour en faire don au roi d'Espagne Alphonse XIII ; la deuxième fois en 1977, lorsque le fils héritier d'Alphonse XIII (père de Juan Carlos et grand-père de l'actuel roi Felipe VI) se le fait racheter par la Ville de Santander ! Après une traversée en bateau de la magnifique baie de Santander, (avec un temps très clément, mais changeant, ce qui a provoqué quelque refroidissement...), il était l'heure de nous restaurer à SOMO, petite ville côtière qui subit aussi les assauts des vagues lors des tempêtes, ce qui était le cas il y a seulement deux ans, provoquant des dégâts dans les immeubles situés trop près de la plage. L'après-midi a été consacré à la visite d'une atelier-école de céramique. Quelques unes d'entre nous se sont senti une âme d'artiste en s'essayant au tour du potier... A notre retour à Torrelavega, passage par l'hôtel de ville où nous sommes reçus par le Maire de la Ville (discours habituels traduits par Carlos et Marie-Madeleine) et photo souvenir, (mise en ligne le soir même par Carlos sur Facebook!)
Monique
Nous commençons vendredi matin par la visite du musée de la mine de Barruello de Santillan. Là sont expliquées la formation du charbon puis la poussée des plaques tectoniques déformant le sol pour amener les filons dans un angle de 70°. La maquette représentant la mine permet de visualiser l'extraction de la houille. Un petit film nous fait mieux comprendre ce travail. La suite de la visite se poursuit par la mine elle-même : c'est une reconstitution partielle des galeries. L'entrée par la galerie principale nous plonge tout de suite dans l'ambiance : le plan incliné (à 20°) d'extraction avec présentation des outils extrêmement lourds et le bruit qu'ils faisaient nous laissent imaginer les conditions de travail. Nous rejoignons ensuite une autre galerie qui nous fait comprendre comment le minerai était récupéré et évacué. Ce que nous voyons n'est qu'un pâle reflet de la réalité. Car il faut penser que ces hommes travaillaient (en principe) 7 heures d'affilée seulement éclairés par leur lampe frontale ou de sécurité dans une atmosphère chaude, humide, poussiéreuse et extrêmement bruyante. Nous ressortons de cet endroit avec une grande admiration pour ces hommes qui y travaillaient au prix de leur santé et parfois même de leur vie.
Jean- Pierre
C’est une gare désaffectée située non loin d’une usine de ciment par laquelle transitaient tous les trains de charbon extrait de la mine de BARRUELO. Ces trains allaient ensuite à Bilbao pour approvisionner en énergie de nombreuses usines. Apres avoir vu un film d’information sur les machines à vapeur, les parcours et les nombreuses difficultés, nous avons pu voir de l’outillage, des machines de guichet telle que l’armoire à tickets, car ces lignes de chemins de fer servaient aussi a transporter des voyageurs désenclavant ainsi cette belle région. Pour finir nous avons pu grandement apprécier un réseau de trains miniatures a l’échelle HO (au 1/87 éme) réalisé par un passionné des chemins de fer avec surtout une rotonde, un funiculaire et train a crémaillère époustouflant de réalisme , tout ceci présenté par d’anciens cheminots ne parlant que le langage de Cervantès et pour laquelle notre interprète Marie Madeleine a eu bien du mérite a traduire les termes techniques du ferroviaire !Une bien agréable après-midi !
Michel un passionné
La journée du vendredi 6 mai se termina, à 21h, au casino Solvay de Barreda, dans un cadre verdoyant et fleuri. De belles tables rondes avaient été dressées, à l'intérieur, autour desquelles prirent place tous les participants au séjour ainsi que quelques adhérents espagnols heureux de bavarder avec les Français et de partager le repas qui se déclina en quatre temps : un aperitivo picoteo composé de pudones caseros variades, d'un primer plato (ensalada de cecina y queso de cabra),d'un segundo plato (carilleras de ternera estofadas)et d'un postre , spécialité de Torrelavega, la tarta de hojaldre con helado de mantecado. Le tout fut arrosé, pour les plus chanceux, d'un vino blanco verde et pour tout le monde d'un Rioja Tinto. Après le café, fut servi un chupito de orujos de Liebana .Ce fut le moment choisi par les responsables espagnols et français pour clore officiellement le séjour. Mr Passedroit, aidé par Marie Madeleine, remercia chaleureusement ses homologues espagnols auxquels il offrit une pendule très « design »symbole du temps qui passe, certes mais aussi de celui à venir. El senior Jesus …...... après avoir remis un magnifique livre sur Cervantès dont on fête, cette année, les 400 ans de la mort, émit le souhait que la génération montante représentée par son petit-fils, Victor, présent à cette soirée, puisse, elle aussi faire perdurer ces échanges. Il fut secondé par Sofia, adhérente espagnole qui maîtrise fort bien la langue de Molière. Quelques invités esquissèrent encore trois petits tours (de danse) et puis, tout le monde rentra chez soi, un peu fourbu, peut-être, mais ravi.
Catherine